Bon nombre de micros entreprises et des Petites et moyennes entreprises n’arrivent pas à se développer dans le secteur de la transformation agroalimentaire. Ils peinent à passer à l’échelle. Le constat est réitéré, hier à l’Institut de technologie alimentaire (Ita), lors d’une rencontre avec les entreprises qui évoluent dans les activités de l’agroalimentaire. L’Agence française
Bon nombre de micros entreprises et des Petites et moyennes entreprises n’arrivent pas à se développer dans le secteur de la transformation agroalimentaire. Ils peinent à passer à l’échelle. Le constat est réitéré, hier à l’Institut de technologie alimentaire (Ita), lors d’une rencontre avec les entreprises qui évoluent dans les activités de l’agroalimentaire. L’Agence française de développement (Afd) regrette que la question du financement bloque ces entreprises. Son représentant, Mathieu Boche, responsable du département ressources naturelles et agroalimentaires à l’Afd, à Dakar, confirme qu’on observe au Sénégal, comme dans beaucoup de pays, des taux pour des prêts d’accès aux Pme aux micro entreprises, qui sont très importants de l’ordre quasiment de 10 % à 12 % et qui sont difficiles pour les Pme avec des durées et des maturités qui sont courtes. Pour lui, il faut mobiliser des lignes de crédits, des prêts qui soient accessibles, pour une durée plus longue avec des taux plus intéressants. M. Boche ajoute qu’il faut inciter les banques à aller vers le soutien financier à ces Pme.
Directrice exécutive de l’association sénégalaise, Groupe d’initiative pour un développement intégré, Maguette Diallo confie, dans le diagnostic, qu’à cause des défis financiers, ces entreprises dans l’agroalimentaire ont du mal à passer à l’échelle. Elle plaide pour un cadre qui facilite le développement des Pme agroalimentaires au niveau national. Entrepreneure, Mariétou Diouf témoigne de la peine de ceux qui investissent dans l’agroalimentaire. «On a besoin de machines si on veut passer à l’échelle. Le nerf de la guerre, c’est le financement, l’accompagnement technique. De l’approvisionnement jusqu’à la mise en marché, ce n’est que des défis, des challenges», plaide-t-elle en marge des échanges avec les entrepreneurs dans l’agroalimentaire.
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