A la ramasse depuis la spirale de hausse des prix, le pouvoir d’achat peut être un excellent outil pour contenir le déchaînement des prix des denrées alimentaires pour lesquels le gouvernement n’a pas de marge de manœuvre. En effet, la relance du pouvoir d’achat, avec une hausse généralisée des salaires, pourrait être la solution pour
A la ramasse depuis la spirale de hausse des prix, le pouvoir d’achat peut être un excellent outil pour contenir le déchaînement des prix des denrées alimentaires pour lesquels le gouvernement n’a pas de marge de manœuvre. En effet, la relance du pouvoir d’achat, avec une hausse généralisée des salaires, pourrait être la solution pour faire face à cette inflation mondiale. Parce que le Sénégal n’est pas seul au monde et ne peut plus se permettre de continuer à administrer les prix sans conséquence sur ses finances publiques.
S’il veut lutter efficacement contre les hausse des prix des denrées de base, le gouvernement de Macly Sall doit ainsi soigner le pouvoir d’achat des Sénégalais, par une augmentation des salaires, et baisser considérablement son train de vie à grande vitesse.
Récemment, en France, le gouvernement a donné l’exemple avant de donner une injonction au secteur privé pour une augmentation des salaires. Et, en cette période de campagne pour la présidentielle chez nos cousins gaulois, tout est sur le pouvoir d’achat, chacun proposant de revoir le Smic à la hausse.
Ainsi, l’augmentation du pouvoir d’achat des Sénégalais est le seul instrument avec lequel le gouvernement peut toucher un maximum de personnes avec l’effet levier qu’on connaît au Sénégal où un travailleur fait vivre plusieurs personnes.
Sans une augmentation du pouvoir d’achat, l’Etat sera obligé de taper encore sur l’entreprise, déjà asphyxiée, par des taxes et impôts. Ce qui serait une grave décision. Car, à force de traire la vache laitière, pour soigner son capital électoral, on risque de tuer la bête. La création d’emploi avec. Et si ces milliers de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché de l’emploi ne trouvent plus de travail, même avec un kilogramme de riz à 100 francs, ils ne pourraient pas l’acheter.
Ainsi, pour ne pas stopper l’émergence de cette classe moyenne, menacée par les effets de la Covid-19 et cette hausse généralisée des cours mondiaux, l’Etat devrait augmenter les salaires de ces agents et inciter le secteur privé à en faire de même pour soutenir les ménages. Ayant bloqué le prix de certaines denrées, comme le riz, l’huile, le sucre, le lait, etc., depuis 10 ans, le régime de Macky Sall ne peut plus demander à la belle de lui donner ce qu’elle n’a pas. Conséquence, le gouvernement devra subventionner les prix à défaut d’appliquer leur vérité pour sauver le peu d’entreprises qui résistent encore à la crise sanitaire mondiale de la Covid-19 qui a subitement révélé les limites de la mondialisation de l’économie et la nécessité de protéger nos rares machines d’emplois.
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